Valentin Decker : à contre-courant
Valentin Decker est un drôle d’oiseau dans le monde de l’écriture web. Alors que l’on nous rabâche les oreilles qu’il faut écrire des textes courts, sous prétexte que les gens ne lisent pas, ce natif d’Alsace préfère le temps long.
Ces articles sont fouillés, travaillés, délivrés, libérés… les temps de lecture affichés, dépassent bien souvent les 20 minutes.
Ce que j’apprécie tout particulièrement, chez lui, comme d’autres qui l’entourent, c’est cette propension à toujours se remettre en question. A se tester sans cesse.
Car dans ce monde numérique, rien n’est acquis, jamais ! Vos certitudes d’un jour voleront en éclats le lendemain matin. Valentin Decker le sait bien.
Bienvenue dans son monde !
Bonjour Valentin, si on se fait un rapide coup d’oeil dans le rétroviseur, d’où viens-tu ? Comment es-tu arrivé à l’écriture web ?
Je viens d'Alsace. J'ai grandi entre Colmar et Mulhouse. À la fin du lycée, je ne savais pas trop ce que je voulais faire. Du coup, je suis allé en Bretagne faire une école de commerce. J'ai passé trois ou quatre ans plutôt… “sympathiques”. Je n’ai pas eu le sentiment d’avoir beaucoup appris (rires). Par contre, j'ai eu un déclic avec l'écriture. Et c'est à ce moment-là que je me suis lancée.
Par simple curiosité, au début. Pour résumer les livres que je lisais. Et puis, je me suis pris au jeu. J’ai rapidement vu que cela me plaisait. Que potentiellement, ça m’aiderai pour ma carrière. On était en 2016. À l’époque, en France, il y avait peu de gens qui écrivaient sur Internet et les réseaux sociaux. Ou du moins qui parlaient d’écriture.
La plateforme à la mode, c'était Médium. C’était l’endroit où il fallait être. On était, seulement, une poignée d'auteurs français à écrire régulièrement. Et rien que le fait d'écrire toutes les semaines, on pouvait sortir du lot très vite. Donc j'ai découvert tout cet univers-là. Toutes les facettes de l'écriture, les métiers de copywriter, les entrepreneurs qui écrivent, le blogging.
Grâce à ça, j'ai trouvé mon premier stage. C'était en marketing de contenu pour une start-up qui était à Barcelone à l'époque. Cela a confirmé que j'avais envie de creuser dans cette voie-là et que je pouvais être payé pour ça. Ensuite, je suis devenu copywriter pour le site de formation en ligne LiveMentor. J'ai passé deux ans là-bas où j'ai appris beaucoup de choses sur l'écriture. J'écrivais tous les jours et j'ai pu confronter mon écriture à d'autres environnements. Écrire pour une entreprise avec un enjeu marketing, par exemple.
Ce fut une super école pour moi. Au bout de deux ans, j'ai eu envie de me lancer comme freelance. Donc, ce que je faisais, en CDI, avant, et bien, je me suis dit que j’allais le faire, en freelance, pour des clients.
Et en même temps, on était au début 2020, je lançais “saucewriting”. Qui est le projet que j'ai encore actuellement. C'est une école d'écriture. Une académie d'écriture centrée autour de la non-fiction. Avec un angle, on va dire, plutôt business marketing. J'ai du mal à le définir parce qu’il n'y a pas une case précise dans laquelle je pourrais mettre ce projet-là. Mais en tout cas, c'est de l'écriture à visée "carrière". Moi, ce qui m'intéresse, c'est comment est ce que tu écris des textes qui sont fondamentalement intéressants. Dans lequel tu partages tes idées. Tu partages des concepts, qui te sont chers et que tu as envie de diffuser.
Et c'est ce que je fais et aujourd'hui. C’est un projet à temps plein.
Je reviens sur le petit déclic qui t’a mené véritablement à l'écriture. Tu disais que c'était pour te souvenir de tes lectures. Tu lisais beaucoup ? Et tu lisais quoi ?
Si je reprends depuis le début, j'étais en stage dans une Banque. C'était un stage d’un an. C'était plutôt “sympathique”, mais pas la carrière que je voulais avoir. Je voyais bien que si je faisais ça toute ma vie, j'allais être très malheureux.
Je me disais : “bon Valentin, la banque, ce n'est pas ce qui t'intéresse. Tu seras malheureux, c'est confortable, mais tu seras malheureux. Par contre, qu'est ce que tu as envies de faire ? Je ne savais pas ! Qu'est-ce que tu sais faire ? Pas grand-chose !” Donc j'ai fait ce constat-là et je me suis dit : “écoute, commence à lire et cultive-toi ! Apprends des trucs, tu seras moins bête !” Donc c'est ce que j'ai fait. Et mon premier livre, c'était "comment se faire des amis", de Dale Carnegie. Qui, malgré le titre très cliché, est très très bien.
J'ai lu des biographies aussi. “La Guerre des Gaules” de César. J'avais lu la biographie de La Fayette. Des tas de livres, plutôt non-fiction, qui allait pouvoir me cultiver.
Et j’ai décidé de coupler cette habitude de lecture avec l'habitude d'écriture. Je savais que lire tous les jours et écrire tous les jours, ça pouvait m'amener vers des trucs intéressants. Je ne savais pas vers quoi. Je ne connaissais pas du tout le monde du marketing en ligne. Par contre, je mettais un pied dedans et je savais que j'allais me développer, me cultiver et que ça allait peut-être m’apporter des flux intéressants. Donc, c'était un premier pas, vers un meilleur “moi”, on va dire !
À qui veut bien écrire, ne peut pas, ne pas lire !
Oui, c’est indéniable ! Et puis, l'un des trucs que j'aime le plus avec la lecture, c'est que ça rend très, très humble. Et peu importe les lectures d’ailleurs. Moi, j'adore, aussi, les récits et les histoires de personnes qui ont fait des choses hors du commun. Je trouve que c'est toujours une bonne inspiration.
Je me souviens qu'au début, j'avais lu la biographie de Phil Knights, le mec de Nike. En fait, tu te dis, Nike, tu vois ça de loin. C'est très connu, ils font des baskets, des tee-shirts et c'est une entreprise mondiale. Mais en fait, quand tu plonges dans l'histoire de ce mec et que tu vois, comment il a démarré. À revendre des baskets importées du Japon, trois francs six sous et qu'il a mis 20 ans avant de créer un truc qui tient la route. C’est super inspirant. Je trouve ça super intéressant de lire ça, quand on est entrepreneur.
Comment tu définis ta progression, en termes d’écriture ?
C'est dur à définir précisément sur quoi tu progresses. Ce n’est pas toujours très palpable. Il n'y a pas un élément très concret qui te dit que ce que tu écris est vraiment meilleur qu’au début.
Par contre, je trouve que le truc sur lequel tu peux le plus progresser, c'est la phase d'écriture. J'ai beaucoup plus d'automatismes, de réflexes, d'habitudes, par rapport au début. Aujourd'hui, j'ai plein d'outils à disposition pour me structurer, m’organiser. Quand j'écris une introduction, je sais plus ou moins comment je vais l’écrire. J'ai le format en tête et j'ai les éléments que je dois mettre dans l'introduction. Les accroches que je vais utiliser. C'est quasi instinctif maintenant.
Et je trouve que la progression, elle se manifeste aussi dans les sujets qui t'intéressent. Sur lesquels j'écris en fait. Je vois une évolution dans le temps par rapport à ça.
La curiosité évolue. Ta manière de traiter évolue. Les références que tu utilises évoluent à chaque fois. Tu rajoutes des compétences, des connaissances, des idées et chaque fois, tu augmentes un peu. Tu progresses de manière globale.
Dans l'écriture, quelle est la part de technique et la part d'intuition ?
C'est une bonne question. Je ne sais pas précisément où mettre le curseur. Ce qui est sûr, c'est que c’est toujours un mélange entre les deux. Moi, j'ai des réflexes. Quand je démarre un article. Instinctivement, je suis un processus. Disons que j'ai une méthode générale et ça fait écho à qui je suis. J'ai un squelette général pour tous mes articles. C’est d’ailleurs ce que j'enseigne dans mon bootcamp.
J'essaye, quand même, de ne pas trop me contraindre. Il y a un équilibre à trouver entre : écrire profondément ce que tu as envie de dire. Et puis écrire un truc qui va être lu. L'équilibre entre l'extérieur et l'intérieur. La balance entre les deux. Il faut de la théorie et un côté plus instinctif.
Il y a des gens qui sont très structurés. Si on regarde du côté des auteurs. Bernard Werber, par exemple, avec qui j’ai échangé, il sait exactement où il va quand il écrit. Et il y a d’autres auteurs, à l’inverse, qui laissent aller leur plume, comme Stephan King.
Moi, instinctivement, je suis plutôt de l’école “Werber”, plus structuré. Avant de commencer à écrire, je me pose des questions : quelle est ma thèse ? Qu'est-ce que je vais raconter ? En une ligne, c'est quoi le message de l'article ? Et le fait d'avoir cette thèse-là, de l'identifier, ça me permet de construire mon plan à rebours. Et de faire en sorte que le tout, soit cohérent, bien structuré et amène vers mon idée.
C'est un peu le cœur de mon approche. Quand je fais une introduction, j'ai le format en tête. Je sais que j’ai trois ou quatre grands types d'accroches que je peux utiliser. Démarrer par une phrase un peu marquante. Par un chiffre ou par une question. Je sais que, dans l'introduction, je dois, à un moment, aller vers un point de tension. A savoir, vers une question que pose l'article auquel il va répondre. Tout ça, je l'ai, plus ou moins en tête.
Cette façon d’écrire, c'est récurrent pour tous tes articles ?
Globalement, c'est la même structure. Alors il m'arrive, si tu vas sur le blog de m'amuser un peu et de faire d'autres types d'articles. Pour le coup plus libre. Mais globalement, je pense qu'ils ont tous la même structure.
J’ai également évolué sur la régularité. Quand j'écrivais sur Medium, j'étais plus en mode : “je veux être régulier, je veux sortir des articles et m’astreindre à une discipline”. Je misais sur la quantité plutôt que sur la qualité. Et donc, toutes les semaines, je publiais un article.
Cette approche, elle a un peu changé. Désormais, sur le blog “saucewriting”, j'écris un article, à peu près, tous les mois. Et je passe beaucoup plus de temps sur le texte. Ce sont des sujets où j'essaye d'aller beaucoup plus loin. Des sujets un peu inattendus, où l’on ne m'attend pas trop. J'ai envie de creuser cet aspect-là. C'est ça qui, fondamentalement m'intéresse.
Moi, ma seule obsession, c'est : est-ce que le sujet est intéressant pour moi ? Est-ce que je pense qu'il va aussi intéresser les gens, évidemment ? Et est-ce que j’écris un article qui est passionnant, qui est plaisant à lire ? Est-ce que le lecteur repartira avec une inspiration, une valeur ajoutée, une réflexion ?
Mon métier, c'est aussi : comment je mets en ligne, des articles qu'on ne trouve pas ailleurs ? Il n'y pas trop, en France, d'articles comme les miens. Je fais écho à mes idées, ma philosophie, mes valeurs. Et les gens qui aiment bien ça, sont des gens avec lesquels je vais pouvoir créer un lien, bien m’entendre. Et c’est ça que je cherche.
Tu es aussi, un des rares à proposer des articles de blog très longs. Là où on nous dit de faire plus court parce que les gens n’aiment pas lire ?
J'ai le sentiment que, si tu as passé 20 minutes à lire un de mes articles, il y a des chances que tu aies envie d'aller plus loin avec moi. Et que tu vas t’abonner à ma newsletter, que tu vas m’envoyer un message et que tu vas en parler autour de toi.
Moi, je veux juste que les gens qui veulent passer du temps avec moi et qui veulent aller un peu plus loin, ils aient un truc pour le faire. C'est un truc qui est un peu unique, enfin unique non, mais un peu différent de ce qui se fait dans le domaine de l'écriture et de la rédaction web. Donc je trouve que c'est un bon moyen de me démarquer aussi.
Et puis moi aussi, il y a un truc très simple. Je donne des cours d'écriture. Donc je dois aussi montrer l'exemple et écrire des articles qui donnent envie d'être imités ou reproduits. Ou que les gens se disent “ah, ce que fait Valentin, c'est chouette, je voudrais bien faire des trucs comme lui !”.
Donc, je pense que, quelqu'un qui prend 20 minutes de son temps pour lire mes articles, ce n'est pas anodin !
Les gens qui arrivent sur ton bootcamp, ils viennent de la lecture de tes articles ? Est-ce que tu demandes comment ils sont arrivés là ?
Oui, mais c’est toujours un peu difficile de savoir vraiment, précisément. Quand tu veux suivre un programme comme le BootCamp, qui a un certain coût, qui prend du temps, qui demande un investissement. En fait, il faut prendre le temps de mûrir la réflexion. Il faut faire les bons choix. Choisir les bonnes personnes, la bonne formule. Et donc le processus de décision, il prend du temps.
Les personnes me suivent sur Linkedin, sur Twitter. Elles vont m’écouter sur un podcast. Elles vont aller sur mon blog, lire ma newsletter. Et un jour, il y a un déclic qui se fait. En fait, j’ai une approche qui est : créer un monde ! C'est-à-dire, avoir plein de portes d'entrée. Et plus les gens, vont passer du temps à consommer ce que je fais, à voir mes contenus et plus ils auront envie de suivre mon programme, m’envoyer un message, et c’est un peu l’approche que j’essaye d’avoir.
Est-ce que tu as l’impression de faire autorité dans le domaine de la rédaction web, dans l’écriture sur le web ?
Non, évidemment ! J'essaye d’avoir mon petit truc à moi. Un peu différent de ce que l’on voit ou de ce qu’on lit ici et là. D’ailleurs, j’ai parfois le sentiment d’être à contre tendance ou à contre-courant ! D’ailleurs, je me questionne, parfois de savoir si cela est bien ou pas. Mais j’ai décidé d’aller à fond là-dedans et on verra bien ou tout cela me mènera (rires).
Et il faut sortir du lot !
Oui ! Et il y a un truc qui me paraît évident. Le meilleur moyen pour sortir du lot, c'est toujours de faire de la qualité. Et de ne pas essayer de tirer le niveau vers le bas. Mais plutôt de se dire : comment est-ce que j'augmente en niveau ? Comment est-ce que je peux aller plus loin que les autres ?
Et pour moi, réfléchir à long terme, c'est le meilleur moyen. C'est toujours en faisant de la qualité qu’on pense à toi, qu’on te recommande.
Et puis, pour revenir sur le fait de sortir du lot. Il y a une phrase que j’aime bien : tout, ce qui te rend bizarre, différent des autres, c'est exactement sur quoi tu dois miser.
Alors oui, ça prend du temps de l'assumer, de le découvrir, de le manifester, de l'exprimer. Mais ça, c'est la voie. En-tout-cas, c'est le chemin à suivre, je pense.
En terme d'écriture, tu as des, des inspirants ou des inspirantes ?
Oui, il y en a ! De moins en moins, car j'ai beaucoup lu. Mais je peux citer David Perell. Lui aussi, il est dans cette démarche de : comment est-ce que je repousse mes limites à chaque fois ?
Après, il y en a plein de profils que je suis sur Twitter qui sont, pour moi, une immense source d’inspiration.
Quelle est ton organisation en terme d'écriture et de lecture aussi d'ailleurs ?
Je commence mes journées par écrire. Parce que c'est le moment où je suis le plus frais mentalement. Et que c'est pour moi la tâche la plus importante de mes journées. Donc j'écris 1 h et demie le matin, tous les matins. Ça, c'est vraiment le bloc qui ne bouge pas.
Et l’après-midi, ce sont des rendez-vous, le reste de l’organisation. Je prends un temps important, aussi, le midi pour me reposer. Au moins deux heures quand je le peux.
Côté lecture, je lis, régulièrement, le soir avant de me coucher. Ça fait partie du rituel (rires).
Mais j'aimerais bien, passer un peu plus de temps à créer des choses. Mon heure du matin ne bougera pas. J'aimerais bien ajouter encore un autre moment de création dans la journée. Il faut sans doute que je trouve un moyen, soit pour déléguer, soit pour réduire d'autres choses. Pour avoir plus de temps pour la création. C’est ce qui me stimule le plus. Ce qui a le plus de valeur pour moi et pour mon entreprise.
Et le matin, le temps d’écriture, le rituel d’écriture. As-tu toujours l’inspiration ? Les mots, viennent-ils naturellement ?
Ce que m'ont appris toutes les heures d'écriture, c'est que l'inspiration, ça n'existe pas vraiment ! Alors, oui, il y a des jours où tu n’es pas très bien.
Mais pour moi, c’est un job ! Il n’y a pas de question d’inspiration ou pas d’inspiration ! J'aime beaucoup le livre : “la guerre de l'art” de Steven Pressfield. C'est le bouquin qui m'a le plus marqué en terme d'écriture et de création. Il fait la distinction entre l'amateur et le professionnel.
L'amateur, il écrit quand il a envie. Il écrit quand il a le temps. Quand il est dispo. Quand les planètes sont alignées. Le professionnel, il écrit tous les jours. Quoi qu'il arrive ! Aucune excuse ! Les éléments extérieurs ne l'atteignent pas. Et moi, j'ai vraiment ce truc-là.
J'ai ancré, en moi, le côté discipline d'écriture. Il se passe toujours des choses. Alors, oui, il y a des jours effectivement ou ça ne marche pas. Mais globalement si tu fais l'effort, devant ta feuille. Si tu te mets en mode : je n'attends pas que ça vienne, mais que c'est moi qui vais chercher, c'est moi qui déclenche ce truc-là, alors ça marchera. Je suis un gros fervent de ça. Je suis un gros fervent d'imposer son écriture.
Que tu lis la vie, la biographie des grands écrivains, tu te rends compte que, souvent, il ne passe pas toute la journée à écrire. Tolkien il écrivait la nuit après ses cours. Et il y a d’autres exemples. Chacun impose son écriture dans sa vie. Et moi, c’est que je fais, je l'impose dans mes journées.
Romain Gary, quand il était consul à Los Angeles, il écrivait le soir, entre deux fêtes ou entre deux rendez-vous. Dès qu'il avait 20 minutes, il écrivait Il n’y a pas de truc “oh je ne suis pas inspiré !”, il faut imposer son écriture et moi je crois beaucoup en cela.
Est-ce que tu te projettes, professionnellement parlant, dans les prochains mois, les prochaines années ?
J'aimerais bien accélérer sur la partie “média”. Je trouve que mes articles de fond, sur le blog, sont très bien pour des gens qui veulent creuser mon univers, qui veulent aller plus loin, qui veulent passer du temps avec moi. Par contre, c'est pas le meilleur moyen de me faire connaître.
Je suis en réflexion sur, comment est ce que je peux faire plus de choses pour que des personnes découvrent mes idées ? C'est une grosse réflexion. Et ça passe par, aller plus loin sur la partie “média”. J'ai des idées, c'est en train de mûrir. Je suis en train d'y réfléchir.
La question rituelle de l’infolettre : si tu avais l’occasion d’écrire un mot, une phrase, une citation que l’on mettrait dans une bouteille et que l’on jetterait à la mer ?
La citation que j'aime beaucoup et que l’on retrouve dans mon livre “Expédition créative” : tout ce qu’on veut, se trouve de l’autre côté de la peur”.
Je trouve que, dès qu'on a peur de quelque chose, c'est signe que c'est ce qu'on doit faire. Je trouve que la peur est une très, très bonne boussole. Elle nous indique, souvent, la direction à prendre. Et ça peut s'appliquer à plein de trucs dans la vie. A sa carrière, à sa vie personnelle, à tout. C’est une bonne chose à avoir en tête.
Super Valentin, merci, en tout cas d'avoir accepté cette invitation. D’avoir pris le temps. Merci beaucoup.
Merci à toi.
Bien sûr, je vous conseille de suivre Valentin sur son blog. De le suivre sur Twitter et Linkedin. Mais aussi, pour aller encore plus loin, dans sa newsletter saucewriting.
Et parce que le garçon est très créatif, de vous intéresser à son nouveau projet, intitulé : “Pygmalion”. Une missive, payante, qui vous donne de très bons plans pour trouver des collaborations en rédaction web, copywriting, mais pas seulement.
Si le coeur vous en dit :